🎯Vendre son entreprise à soi-même : l'Owner Buy Out
💡Faire un cash-out tout en restant actionnaire majoritaire/minoritaire de votre entreprise
Bonjour à toutes et à tous,
J’espère que vous avez passé un bon week-end ! : )
Au programme de la Newsletter de ce jour : L’Owner Buy Out, ou comment vendre son entreprise à soi-même ?
Nous aborderons donc dans ce numéro :
👉 C’est quoi un OBO et quels sont les objectifs de cette opération
👉Quels sont les levier utilisés lors de l’OBO ?
👉Quels sont les mécanismes de création de valeur dans un LBO ?
👉C’est quoi l’Amendement Charasse ? Les risques liés à un OBO ?
👉Le mécanisme de Sweet Equity, c’est quoi ?
👉1 exemple chiffré basé sur une une ancienne opération
👉 Comme d’habitude, une sélection des deals small et mid caps de la semaine
👀 Quelques informations sur moi :
Je suis conseil en cession / LBO / transmission d’entreprises sur des opérations comprises entre 5-100M€ de Valorisation.
Je publie tous les jours sur LinkedIn du contenu en lien avec le M&A/cession d’entreprises :
Par ailleurs, n’hésitez pas à regarder :
- Podcast Une Cession Presque Parfaite pour rentrer dans les coulisses de la transmission d’entreprises (disponible sur Spotify, Apple Podcasts, Deezer..) = +40 épisodes au total
-The House of Leaders : La communauté qui regroupe exclusivement des dirigeants de PME, des experts juridiques, financiers (avocats, banquiers, conseils M&A, experts-comptables) —> Pour rejoindre le groupe, envoyez-moi un message
✅ Pour aller plus loin, j'ai développé une formation M&A en partenariat avec Deal Makr pour former et accompagner les professionnels du chiffre et du droit à développer ou lancer une activité M&A (MP pour plus d'infos)
⚠ Ce numéro est accessible uniquement aux abonnés payants (9€/mois ou 80€/an)
Pour rappel, l’abonnement à ma Newsletter permet de recevoir chaque lundi :
Un sujet en lien avec le M&A / Ingénierie financière décortiqué en profondeur
Une sélection détaillée des principaux deals LBO / M&A de la semaine
Bonne lecture 😊
✅Introduction
Dans le monde des PME, il est “courant” de voir une pratique qui ressemble à une vente à soi-même. Ca se passe ainsi : un actionnaire, souvent le fondateur, souhaite vendre son entreprise tout en la gardant sous son contrôle. Pour ce faire, il crée une société holding, dont il possède presque la totalité des parts, parfois avec une participation minoritaire d'un fonds d'investissement. Ensuite, il vend son entreprise à cette holding, ce qui lui permet de récupérer les fonds nécessaires en échange de ses parts. La holding emprunte de l'argent à des banques Habituellement, l'endettement est plus modéré que dans les opérations d'acquisition par emprunt traditionnelles.
Après la vente, l'actionnaire a reçu une grande partie du prix de vente, tout en restant le principal actionnaire de la holding et le dirigeant exclusif de l'entreprise vendue. Les banques se fient à un niveau d'endettement raisonnable, au fort intérêt de l'actionnaire à rembourser la dette et à la possibilité, définie par des clauses particulières, de réinjecter des fonds en cas de difficultés financières.
Une fois cette opération réalisée, il est envisageable de répéter le processus, ce qui signifie que l'actionnaire peut vendre à nouveau son entreprise à la holding plusieurs fois sur une longue période, anticipant ainsi la valorisation de son patrimoine. Cependant, il peut être difficile de bénéficier des avantages fiscaux de l'intégration fiscale sans qu'il y ait de véritable changement de contrôle. Ce qui nécessite parfois un montage plus complexe, notamment en ce qui concerne les actionnaires de la holding.
Pour rappel, la réalisation d'une opération de LBO nécessite une stratégie bien pensée qui va reposer sur plusieurs éléments clés : des aspects légaux, financiers, fiscaux et, très important, des facteurs humains. L'idée principale derrière un tel achat est de permettre à l'entreprise qui est rachetée de financer non seulement sa croissance future mais aussi de rembourser les prêts pris par la holding créée spécialement pour l'achat. Ce remboursement se fait souvent grâce aux dividendes distribués par l'entreprise rachetée.
Dans le cas particulier des OBO, où les vendeurs restent les principaux actionnaires et dirigeants de l'entreprise, l'objectif est souvent de réajuster la structure de financement de l'entreprise. Du point de vue strictement financier, un OBO est vu comme une alternative au financement direct par emprunt pour les réductions de capital, face auquel l'administration fiscale peut se montrer réticente.